Histoire du jour
L'armistice du 22 juin 1940: Que savons-nous?
L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne
entre l'Allemagne d'Hitler et la France du maréchal Philippe
Pétain représentées respectivement par le Général Keitel et le Général Huntziger, afin de suspendre les
hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne
le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée le
10 mai 1940, la fuite de l'armée britannique et son rembarquement à Dunkerque à
partir du 26 mai 1940 et la chute de Paris, déclarée ville ouverte le 14 juin.

À gauche le général Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil, à droite). (Source: Wikipédia)
Annonce de l'armistice Après l'enfoncement
de plusieurs lignes de défense françaises vers le 10 juin 1940, la défaite
française dans la bataille de France apparaît inéluctable. Dans ces conditions,
le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, s'exprime dans un
discours radiophonique à 12 h 30 le 17 juin depuis Bordeaux, où il annonce
qu'il faut cesser le combat : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui
qu'il faut cesser le combat » ;il indique également qu'il recherche avec
l'adversaire « les moyens de mettre un terme aux hostilités ». Immédiatement,
cet appel est largement relayé par les Allemands pour que les troupes françaises
déposent les armes sans combattre. Cependant dans la soirée, le ministre des
Affaires étrangères Paul Baudouin atténue les mots du maréchal et indique : «
Voilà pourquoi le gouvernement présidé par le maréchal Pétain a dû demander à
l'ennemi quelles seraient ses conditions de paix. Mais il n'a pas pour autant
abandonné la lutte, ni déposé les armes. Comme l'a dit ce matin le maréchal
Pétain, le pays est prêt à rechercher dans l'honneur les moyens de mettre un
terme aux hostilités. Il n'est pas prêt, et ne sera jamais prêt à accepter des
conditions déshonorantes, à abandonner la liberté spirituelle de notre peuple, à
trahir l'âme de la France».
Néanmoins, les négociations
s'engagent et une rencontre formelle est organisée à partir du 21 juin dans la
forêt de Compiègne, à l'endroit imposé par Hitler.
Malgré les négociations et les clauses, la Résistance fut organisée et menée par le Général De Gaulle.
Soulignant l'ironie du concept de paix dans l'histoire tumultueuse en tant qu'être humain, Thomas Jefferson disait : «La paix est ce bref moment glorieux de l'histoire où tout le monde se tient debout pour recharger.»
Le suite appartient à l'histoire.

Le correspondant de guerre de CBS, William L. Shirer (à gauche sur le banc),
frappant le texte d'un reportage sur la négociation ou la signature de
l’armistice. Le bâtiment à l'arrière-plan est le musée dans lequel se trouvait
le wagon de 1918, avant que sa sortie en plein air n’en soit demandée par Hitler
pour abriter les négociations et la signature du nouvel armistice.
(Source:Wikipedia)
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